Discussion en général

Après cette petite parenthèse plus "gentiment trash" que sataniste, je reprends mon propos^^

Comme je l'ai dit en mp à une amie, je considère à présent ce forum comme mon blog j'y posterai de nouveau règulièrement, et plus encore lorsque j'aurai un ordinateur à moi, ou que j'irai à la médiathèsue. Ca devrait trés bientôt se faire^^
Je ne vais pas reprendre les sujets à zéro, tout ce qui a été écrit dans ce forum, que ce soit par moi ou par d'autres anciens membres, fait partie du thème principal de ces lieux, c'est-à-dire le dèveloppement de ma foi personnelle, et de celles des autres membres, même s'ils ne viennent plus. Tout ce que j'ècrirai sera donc dans la continuité de tout de qui a dèja été dit dans ce topic et dans tous les autres. Si, un jour ou l'autre, ça interresse quelqu'un de lire l'ensemble (ou certaines parties) de mon, euh...blog-forum lol il est ouvert à tout le monde, et chacun est libre de lire ou de poster èventuellement. Au minimum, il y aura peut-être bien quelques curieux pour me lire:twisted:

Je vais jeter un coup d'oeil sur les autres topics.

Bonjours à toutes les personnes qui peut-être me liront un jour ou l'autre^^je profite du fait que j'ai un peu de temps ce matin pour détailler un peu ce qu'a été ma vie durant les 5 années environ où je n'avais plus accès à internet-en y entremèlant les expèriences plus ou moins liées à la spiritualité qui sont liées à ces évènements je tiens aussi à préciser que ces derniers mois, je suis venue sur internet à peu près toutes les semaines, même si je n'ai pas toujours posté publiquement, du moins sur ce forum-ci; j'ai correspondu par mp avec une copine. Il ne sera plus jamais question que je "disparaisse" à nouveau des années, voir même des mois je vais poster davantage publiquement ici à partir de maintenant^^avis aux amateurs, comme toujours

Alors voilà: quant j'ai involontairement quitté internet-je m'en suis déja expliquée-je parlais encore d'un deuil que je venais de vivre, concernant un homme que j'ai beaucoup aimé. Il s'appelait Pierre, et nous avions plus ou moins vécu ensemble pendant un an. Je tiens à préciser aussi que j'ètais alors mariée avec quelqu'un d'autre-cette copine èvoquée plus haut, et d'anciens membre du forum le savent bien, tout comme ils connaissent les circonstances, longuement détaillées autrefois lorsque ce forum ètait encore actif. J'aimais mon mari de tout mon coeur, il était vraiment l'amour de ma vie et il le sera toujours dans mon coeur. Les premières années de notre mariages ont été les plus belles de toute ma vie, ce fut véritablement mon âge d'or comme je dis toujours le fait qu'il me soit arrivé d'aimer d'autres hommes durant notre union n'y change rien. La raison en est simple: mon conjoint a eu, au bout ce ces merveilleuses premières années, de nombreux problèmes de santé, en raison desquels notre amour, bien que toujours aussi intense, était devenu purement platonique.
Comme on peut s'en douter, d'innombrables personnes ont pensé que si, à partir de ce moment-là, j'ai parfois fréquenté d'autres hommes, c'était uniquement pour assouvir des besoins sexuels c'était faux, je tiens à le préciser. C'est juste que de temps en temps, j'avais besoin de vivre à nouveau un amour complet-par complet je veux dire corps et âme. Ce sont des subtilités que la plupart des gens ne comprennent pas, ou prennent pour de l'hypocrisie, mais j'ai ma conscience pour moi, et j'espère bien que la ou les personnes qui me liront peut-être auront l'ouverture d'esprit de comprendre ce que je veux dire, et ma bonne foi
D'ailleurs, le pluri-amour comme on dit, ça existe, je suis bien placée pour le savoir, et ces autres amours que j'ai vécues ne changeaient rien à l'amour encore plus passionné que j'ai toujours porté et témoigné à mon conjoint. Ce dernier savait au fond de lui, je pense, ce qu'il en était, et comprenait. Simplement, nous n'en parlions pas, c'était comme un accord tacite entre lui et moi. Il savait combien je l'aimais, et notre vie de couple était toujours aussi heureuse. A un moment donné, nous nous entendions moins bien, mais ça s'était arrangé, et les dernières années que nous avons passé ensemble ont été trés paisibles, trés tendres. Et notre communion de pensées était d'autant plus complète que nous avons toujoues partagé la même foi

Je reprends: avant Pierre, j'avais déja aimé deux hommes-un certain Denis, qui me donnait des cours d'informatique, puis Patrick, un homme que j'ai connu dans une MJC. Avec le premier, ce fut une liaison-si on peux appeler ça une liaison, étant donné que nous n'avons même pas eu l'opportunité d'avoir un rapport sexuel complet -plutôt ratée, la seule que je regrette d'avoir vécue. Je sais qu'il me désirait beaucoup, mais il n'avais pas de sentiments amoureux envers moi. Je pensais néanmoins que nous pouvions être amis, en plus du côté sexuel...seulement, un soir, je me suis confiée trop personnellement à lui par internet interposé, et il a coupé le contact. J'ai alors compris qu'il n'avait pas même d'amitié pour moi, et qu'il n'avait rien d'un confident: ce qu'il voulait, c'était une relation basée uniquement sur le sexe, sans prise de tête comme on dit, là encore...il m'a, de toute évidence, trouvée trop compliquée
Maintenant, ce souvenir me fait juste haussé les èpaules, mais sur le moment j'ai beaucoup souffert, parce-que de mon côté c'était de la passion. Je suis ainsi faite: il m'arrive rarement d'aimer autrement que passionnément. Environ un mois après, je me suis tournée vers Patrick, ce "collègue" de la MJC où j'avais des activités d'insertion. Je reconnais qu'au tout début, c'était surtout pour oublier ce Denis lol mais trés vite, je suis tombée amoureuse de lui, et c'est à ce moment-là que je suis allé plus loin avec lui les premiers mois de cette nouvelle relation ont été trés heureux, je me sentais revivre. A un moment donné, nous sommes même partis en vacances ensemble, quelques semaines dans le Nord, au sein de sa famille. Ce furent de trés beaux moments, du moins au début...mais à notre retour, ce n'était plus pareil de son côté. Je sais qu'il avait appris à me connaître au quotidien, et avait compris que nous n'étions pas fait pour être ensemble. Pourtant, il est resté...
La vérité, je le sais à présent, c'est que les tout premiers mois, il était amoureux, mais qu'après il a plus ou moins joué avec moi quant il a pris l'initiative de la rupture, je sais aussi maintenant que c'était la meilleure chose à faire, même si je ne me suis pas du tout dit ça ce jour-là, on s'en doute bien
J'ai cependant mieux réagis qu'après ma liaison prècèdente: même si je souffrais, je savais par expèrience que ça ne durerait pas, et que des hommes...il y en avait d'autres

J'ai fini par me rapprocher de ce Pierre longuement èvoqué sur ce forum et sur d'autres. Lui aussi était souvent dans les mêmes MJC que moi, et j'admets qu'il me plaisait depuis trés longtemps je ne voulais pas me faire d'illusions, j'avais peur de souffrir encore, et je me suis persuadée, les premiers temps, que ce n'était pas si important que ça, même de mon côté bien sûr, je me mentais: je suis une femme trop passionnée pour me contenter de sentiments tièdes^^c'est lorsque lui-même m'a avoué qu'il m'aimait que j'ai admis mes sentiments, et ai pus lui dire-ainsi qu'à moi-même-que c'était réciproque^^
Cela a duré un an, presque jour pour jour. Nous étions trés fusionnels ensemble, et, même si tout n'a pas toujours été parfait, cette année-là fait partie de mes plus chers souvenirs. Nous avions de nombreux points communs, lui et moi. D'ailleurs, même s'il n'était pas disons gothique comme moi, il se définissait comme "hippie", ce qui est relativement proche^^il avait, lui aussi, un style vestimentaire plutôt original, et notre mode de vie l'était ègalement. Ce n'était pas du goût de tout le monde, mais même si je savais que notre relation était controversée, j'ignorais alors à quel point certaines personnes-beaucoup de personnes en vérité-nous detestaient véritablement...je l'ai appris à mes dépends par la suite

Au bout de cette année-et au moment où Pierre et moi nous entendions le mieux-il a eu un accident fatal; un soir, alors que je venais juste de lui dire au revoir, en bas de chez lui, il est, à ce qu'on m'a dit le lendemain matin, tombé dans les escaliers de son immeubles en remontant chez lui. On l'a trouvé trop tard; on a réussis à le réanimé et on l'a conduit à l'hôpital, mais son cerveau était trop endommagé. Il est décèdé au bout d'une semaine, après avoir été maintenu en vie à l'aide de machines. Je sais cependant que même quant il était dans le coma, il a pus peut-être pas comprendre ce que je lui disais, mais au moins entendre ma voix: ses yeux bougeaient sous ses paupières quand je lui parlais.
Ce fut l'une des pires expèriences de toute ma vie. Et en plus de ce deuil, trés dur en lui-même, un bon nombre de personnes se sont montrées telles qu'elles étaient, pour la première fois elles n'ont plus caché la haine que Pierre leur avait inspiré, ainsi que moi...toutes ces personnes se sont acharnées sur moi pendant des mois, certaines des années...
Cela dit, je suis aussi tombée parfois sur des gens plus ouverts, qui m'ont énormément aidée. Je leur serai toujours reconnaissante de ce qu'ils m'ont apporté certains par internet interposé, d'autres dans la "vraie vie'", peu importe, ce sont ces bons souvenirs que je veux garder en mémoire.
Une dernière petite chose concernant cet épisode de mon existence: ce fut durant ces quelques années que j'ai vécu les expèriences liées à la spiritualité les plus marquantes (après celles que j'ai connues avec mon mari) de ma vie je pense que Pierre, mon ami défunt, savait que j'avais toujours besoin de lui, et j'ai ressentis trés nettement sa présence pendant longtemps. Je sais qu'il m'a envoyé de nombreux petits signes notament ces expèriences seraient trop longues à re-détaillées, je peux juste dire que j'aurais pus écrire un livre consacré à ces expèriences-là-je l'avais fait d'ailleurs, j'avais ècrit un trés long manuscrit, mais je ne l'ai plus-j'y reviendrai un jour.

Je reparlerai pourtant, un de ces jours, de certaines de ces expèriences spirituelles, qui ont tout-à-fait leur place en ces lieux

Pour terminer mon récit-je n'ai plus beaucoup de temps: ce deuil aurait put être trés doux, une fois le pire passé, en raison de ces belles expèriences...si ces personnes èvoquées plus haut n'avaient pas continué à s'en prendre à moi c'est à cause de ces minables que j'ai été dans un état dépressif pendant quelques années...
Cependant, j'ai fini par reprendre le dessus-ça a pris trois ans mine rien-et les deux dernières années que j'ai passé avec mon mari ont été de nouveau particulièrement heureuses nous étions aussi proches que jamais-plus proches que jamais peut-être, à part durant nos toutes premières années de mariage-à part pour ce qui est de rapports intimes bien sûr. Mais à vrai dire, à ce moment de ma vie, je ne pensais plus vraiment à ce genre de choses. Oui, ça a été une trés bonne période.

Je terminerai mon récit la semaine prochaine-et pourrai alors parler davantage du côté spiritualité de ma vie.

Je répondrai à ton mp un peu plus tard Bulmae^^je tenais à te dire avant tout que je suis heureuse que tu ai pris le temps de me lire, ça me touche beaucoup^^comme ça, tu sais exactement ce qui s'est passé durant ces (trop) longues années où nous n'avions plus été en contact lol au moment où nous nous parlions encore, j'en ètais encore à cette triste aventure, ou plutôt mésaventure LOL avec ce Denis; tu sais à présent tout ce qui est arrivé depuis: toute une vie concernant mon manuscrit...j'y reviendrai aussi, sa perte coïncide avec ce qui a été le pire moment de toute mon existence. J'allais justement y venir.

Dans ces textes publiés la dernière fois, je parlais surtout de ma vie "en général"; je détaillerai, dès que possible, les expèriences liées à la spiritualités qui ont font partie intègrante-ce qui est le but de ce forum il fallait d'abord expliquer le contexte. A +

On vient à l'instant de ma prévenir que le centre social sera fermé la semaine prochaine alors je préviens à mon tour rendez-vous dans deux semaines donc, grrrr....

Coucou Bulmae! Désolée de n'avoir pas pus revenir plus tôt; on ne m'avais pas avertie que le centre social fermerait pour une période vacances de deux semaines de plus je l'ai sus trop tard pour pouvoir prévenir. Enfin, c'est reparti! Il faut que je donne des nouvelles sur mon autre forum, après j'essayerai de poster un peu; en plus j'ai eu une panne d'oreiller, je n'ai pas les yeux en face des trous lol à +

Je commençais à m'inquiéter, je me suis dis que tu allais encore disparaître

Salut!

Je m'excuse de ne pas avoir pus poster plus tôt, mais il se trouve que j'ai eu de trés, trés gros soucis personnels ces dernières semaines, et que je n'ètais guère disponible, ni pour ce forum ni pour aucun autre mais on dirait bien que ça s'est arrangé-du moins pour le moment, je reste prudente, mais je compte bien tout faire pour que ça dure encore et encore quoiqu'il en soit, j'ai actuellement retrouvé toute ma joie de vivre et je suis prète à m'exprimer-et si possible èchanger-à nouveau trés règulièrement. Plus rien ne s'y oppose, d'autant plus que je viens tout juste de me réinscrire à la médiathèque ça y est, c'est fait à l'instant, voilà pourquoi je suis de retour aujourd'hui!

J'en ètais resté au point du résumé de ces dernières années au moment où, ètant enfin sortie d'une grave dépression, j'avais retrouvé tout mon bonheur avec mon mari. Ce bonheur-là a duré environ un an-une belle année qui méritait largement d'être vécue. Seulement, mon conjoint avait contracté une maladie qui n'avait pas été détectée, et il est dècédé le 3 novembre 2020. Et, comme un malheur n'arrive jamais seul-bien que celui que je vais èvoquer maintenant soit bien petit par comparaison avec celui la perte de l'homme de ma vie-c'est autour de cette date qu'un terrible conflit avec un faux ami m'a fait perdre mon manuscrit, ou plutôt mes manuscrits, car j'avais oublié, depuis, que j'en avais en fait ècrit deux les années d'avant. J'y reviendrai.

Bref, ce type, que j'avais connu 10 ans plus tôt dans une MJC, et que j'en ètais venue à considèrer comme mon meilleur ami-appelons-le P., je n'ose même pas ècrire son prénom tant je le crois dangereux-s'ètait toujours montré sous un jour trés gentil, ouvert, tolèrant...je lui avais laissé ces deux manuscrits à lire, sachant qu'il avait apprècié mon livre publié. J'avais une totale confiance en lui. Et puis, un beau jour, à cause d'une divergence d'opinion, il a soudain explosé-je n'en reviens toujours pas-il m'a insultée de la pire des manières, il est devenu comme fou furieux. Il hurlait à gorge déployée, il tenait des propos absurdres qui ont failli rameuter tout le voisinage. Il employait de ces mots, de ces phrases...des propos pareils, je n'aurais jamais cru qu'une personne comme lui en serait capable

Après que je sois sortie de son appartement, j'ai pensé à mes manuscrits, je suis remonté frapper à sa porte, et je lui ai demandé-sans même m'enerver-de me les rendre, mais il a refusé de m'ouvrir. Une fois rentrée chez moi, j'en ai parlé à mon mari qui n'a pas du tout été étonné: il m'a dit qu'il s'ètait toujours méfié de "ce gros con", je le cite lol Après, je m'en foutais, ce mec avait enfin montré son vrai visage. Je ne pensais plus qu'à mes manuscrits, mais rien ne pressait.

Et c'est trois jours plus tard que le drame est survenu, c'est-à-dire le dècès de mon conjoint. Alors que j'ètais en état de choc, j'ai tout de même pensé à prévenir mon beau-frère par téléphone, seulement le numéro de ce dernier ètait dans un calepin que j'avais laissé chez P. j'ai dû demander aux ambulanciers du SAMU de venu sonner chez lui, autrement il ne m'aurait jamais ouvert.

Une fois sur place, quant on lui a dit ce qui s'ètait passé, cet ignoble salopard a juste dit: "Ah?" avec un petit sourire vaguement navré, du genre de celui qu'on a quant on apprend qu'un poisson rouge vient de crever au fond de son bocal pas un mot de sympathie, pas une ombre de compassion...il m'a rendu mon carnet, ce qui ne l'a pas empêché de continué à me dire des horreurs, du même genre que trois jours plus tôt, et en enfonçant soigneusement le clou, comme s'il voulait que je n'ai plus jamais aucune joie dans la vie...Heureusement, ça n'a pas marché, ce qu'il a trés bien compris.

Comme j'avais autre chose à penser, on s'en doute bien je n'ai plus pensé à ces deux manuscrits, ce que je regrette profondément aujourd'hui. Cela dit, j'ai été trés bien entourée durant cette période difficile, et je me suis juré de ne plus retomber dans l'état dépressif dans lequel j'avais vègèté autrefois. J'ai décidé que je ne voulais plus être une victime-je l'ai parfois été durant les trois années suivantes, mais je m'en suis sortie à chaque fois-et que je voulais profiter de tout ce que la vie avait encore à m'offrir.

Cette nouvelle période de deuil a été dure évidemment, mais je l'ai mieux vécue que la précédente, parce-que j'en avais déjà l'expèrience, que je connaissais les tenants et les aboutissants, et que, cette fois, j'ai èvité de m'adresser aux mauvaises personnes. Ma spiritualité m'a bien sûr beaucoup aidée, de même que la présence de vrais amis, et je suis arrivée à une vraie sérénité C'est à ce moment-là que j'ai lu, quelque part, cette phrase qui résume tout: *Je n'ai plus le temps de souffrir*. Prase toute simple mais admirable, qui a été la clé de mon nouveau bien-être, au jour le jour.

C'est un an plus tard que j'ai connu un homme avec qui j'ai provisoirement retrouvé l'amour sans jamais oublié pour autant l'amour de ma vie, je tiens à le précisé, ni Pierre d'ailleurs, l'un de ceux que j'ai le plus aimé ègalement; ils auront toujours une place à part dans mon coeur, une place privilègiée, et je continue d'honorer leur mémoire, sans aucune tristesse à présent. C'est trés doux, et ça ne m'empêche pas de profiter de la vie, au contraire même

Ce nouvel amour, je l'ai connu pendant une année environ. Même si ça n'a pas duré-il a dû déménagé trés loin par la suite-je ne regrette pas un instant d'avoir vécu cette belle expèrience. Lui aussi avait perdu deux grands amours, et de plus, nous avions ènormément de points communs. C'était une belle histoire, dont je garde un merveilleux souvenir je l'ai aimé encore plus que Pierre, bien que pas tout-à-fait autant que mon conjoint. Cela dit, presque autant tout de même

Je ne perds pas espoir de refaire un jour ma vie. En attendant, une existence sereine et libre me convient parfaitement

La prochaine fois que je pourrai poster, ce sera pour détailler les expriences liées à la spiritualité que j'ai vécu durant ces trois dernières années

Amitiés!

Après le récit des èvénements de ma vie de ces dernières années-de ces 10 dernières années d'ailleurs, je m'en rends seulement compte, je n'ai pas vu le temps passé LOL -je reviens donc à tout ce qui tourne autour de la spiritualité, comme promis^^

J'ai connu de trés nombreuses manifestations plus ou moins paranormales dans mon existence, dont plusieurs en rapport avec des personnes dècèdées, mais je dois dire que la plus marquante a été celle qui a eu lieu lors de la cérémonie funéraire de mon conjoint. J'en ai déjà parlé dans un autre forum, où l'on parle de ce genre de choses, mais elle a sa place ici aussi.

Alors voilà: cette cérémonie a eu lieu au crematorium d'Epinal-une cérémonie trés simple, trés digne d'ailleurs, où l'on a respecté mes choix, et les volontés de mon mari. On m'avait donné le choix entre une cérémonie religieuse et une cérémonie laïque. J'avais expliqué que mon mari et moi étions trés croyants à notre manière, bien que nous ne nous réclamions d'aucune religion officielle (je n'ai pas précisé que nous étions satanistes, ça ne regardais que nous je n'ai pas menti d'ailleurs: nous avons toujours été trés croyants, à notre manière à nous ). J'ai donc demandé à ce qu'il y ai un mélange de spiritualité et de laïcité dans les paroles; la personne qui officiait a trés bien compris, et a effectivement trouvé le juste milieu que je souhaitais

Au cours de cette belle cérémonie, j'ai ressentit trés intensément la présence de mon conjoint. Qu'on ne dise pas que c'était de l'autosuggestion, parce-que je ne m'y attendais absolument pas. Tout-à-coup, sans crier gare et sans aucun signe avant-coureur, cette présence s'est littéralement imposée à moi; je l'ai sentie entrer trés profondément en moi, psychiquement et même comme physiquement. C'était concret, irréfutable...si j'avais eu encore le plus minuscule doute quant à l'existence de ceux qui ne sont plus de ce monde, dès cet instant je n'en aurais plus eu aucun. Il faut avoir connu ça pour comprendre...ce n'est même pas une question de choix, je ne peux pas faire autrement que d'avoir cette conviction, ou plutôt cette connaissance.

Cette présence si intense, si personnelle a duré pendant tout le reste de la cérémonie, et je m'en suis sentie merveilleusement apaisée. J'avais ressentit d'innombrables fois la présence de Pierre, mon compagnon décédé précédemment, parfois trés nettement, mais pourtant pas à ce point-là...et ce n'est pas peu dire!

Cependant-et même si ça parait contradictoire-j'ai ressentis moins souvent, par la suite, la présence psychique de mon mari que je n'avais ressentis celle de Pierre. Pourtant, c'était bien mon conjoint l'homme de ma vie-ce qui n'enlève rien aux sentiments passionnés que j'ai èprouvé pour Pierre

Cela dit, aussi paradoxal que ce soit en apparence, je pense en avoir trouvé l'explication-j'en suis même sûre:

La perte de Pierre, ce compagnon tant aimé, a été ma première expèrience du deuil d'un grand amour. Je n'y ètais donc pas du tout préparée, et, de plus, j'ètais plus fragile, plus vulnèrable à cette période de ma vie. Ce qui explique que ce premier deuil ai été plus traumatisant. Et il est connu que nos défunts restent attachés à la Terre aussi longtemps qu'au moins une personne qui reste a besoin d'eux. Et, si la personne est réceptive, ils se manifestent à elle, d'une manière ou d'une autre. C'est pourquoi il y a tant de témoignages de gens ayant ressentis intimement la présence d'un être cher pendant tel ou tel laps de temps. Les âmes de ceux que nous avons aimés savent ce dont nous avons besoin, et pour combien de temps-elles en savent souvent plus que nous elles restent aussi longtemps que l'on a besoin d'elles, et s'éloignent tout doucement lorsque nous allons mieux et sommes capables de vivre notre vie sans elles. Ce qui ne veut pas dire que ces mêmes êtres chers nous oublient, ni inversement: ma conviction est qu'ils ne sont jamais loin, qu'ils veillent toujours sur nous, et qu'ils sont d'ailleurs toujours dans nos coeurs (je suis bien placée pour le savoir^^). Simplement, ils savent que nous n'avons plus besoin d'une présence trés proche et permanente. Et nous le savons aussi: d'où l'expression: "être prêts à les laisser partir". Il faut faire attention aux expressions, parce-qu'elles ont toujours un sens trés précis.

J'ètais complètement perdue, et Pierre, mon compagnon décèdé, devait bien le savoir, tout comme il savait que je n'ètais pas prête à vivre sans sa présence spirituelle. Présence que j'ai ressentie presque tout le temps-par moment avec une rare intensité-en pendant presque trois ans. Au bout des deux premières années, la présence ètait moins proche, mais elle était toujours là, en arrière-plan, comme adoucie.

Ce fut donc au bout de ces trois années, environ, qu'insensiblement, sans presque que j'en ai conscience, la présence psychique a achevé de s'estomper. Comme ça devait être. Il sais, j'en suis certaine, que je suis maintenant apaisée de ce point de vue. Et je suis toujours heureuse d'honorer sa mémoire, surtout en allant sur sa tombe, au cimetière, à peu près trois fois par mois. A chaque fois, je sens de nouveau cette présence que je connais si bien, dont je reconnais l'essence avec une émotion heureuse, sans la plus minuscule douleur.

Pour mon conjoint, ce fut différent parce-qu'ayant déjà une expèrience de ce genre de deuil, j'ètais plus aguerrie, moins désemparée, et aussi parce-que j'avais la volonté de ne pas m'effondrer de nouveau, de revivre l'enfer que j'avais connu après la mort de Pierre...je savais que si ça arrivait, ce serait pire encore, puisque cette fois, il s'agissait du grand amour de ma vie. Je pense que mon mari savait que j'avais moins besoin de lui-du moins en permanence-dans le sens où j'ètais maintenant apte à "me débrouiller", à vivre ce deuil, et ma vie, le mieux possible. Et que je n'allais pas tomber dans certains pièges, comme lors de mon deuil d'avant...

Je ne doute pas qu'il ai toujours eu un oeil sur moi, et que lui aussi veille sur moi de là où il est, mais je n'ai pas èprouvé cette présence spirituelle continue comme avec Pierre. Mais la qualité vaut bien la quantité je m'explique: comme j'ai dis, durant la cérémonie funéraire, la présence de mon conjoint a été plus intense que tout ce que j'avais connu dans le genre, et m'a définitivement convaincue de quoi aurais-je pus avoir besoin de plus?^^

Cela dit, il m'est arrivé de le sentir proche de moi de temps en temps, par la suite. Un jour où j'ètais à lire sur mon canapé, par exemple, sa présence-que je ne pourrais confondre avec nulle autre, s'est de nouveau manifestée trés clairement, à moi et en moi. Je le sentais attentif et, bien sûr, à toutes les occasions particulières: visite au "jardin du souvenir", situé derrière le crematorium, date-clés, etc...

Voilà pour le témoignage^^

Il y a une autre petite expèrience de ce genre, dont il me reste à témoigner

Lorsque, par la suite, j'ai provisoirement retrouvé l'amour, j'ai ressentis, de nouveau, trés nettement la présence de mon conjoint décédé. A première vue, ça peut paraître contradictoire, mais il n'en est rien^^pour la première fois, je me trouvais au lit avec ce nouvel amoureux, dans ce grand lit que j'aime tant, où j'ai dormi pendant plus de dix ans avec mon mari, lorsque ce dernier s'est manifesté: j'ètais dans les bras de mon nouvel amour, nous nous enlaçions passionément, joyeusement, et c'est alors que j'ai perçu intensément la présence spirituelle de mon conjoint. IL était tout près, et je sentais, sans aucun doute possible, qu'il était lui-même heureux, content pour moi. Je ressentais son contentement, sa joie à lui de toute évidence, il m'approuvait, il voulait mon bonheur-et il sais forcément que ça n'enlève rien à l'amour que je garderai toujours pour lui dans mon coeur ça ne s'est pas démenti depuis, et je sais aussi que si, un jour, je retrouve de nouveau l'amour, que ça dure ou pas, il en sera exactement de même.